Abstract/Sommario: L'article présente en bref un étude sur l'historiographie japonaise vis à vis de l'histoire du christianisme en Japon, appelé 'Kirishitan kenkyu' (Etudes sur les premier chrétiens du Japon). Ces études sont une démonstration magistrale d'une patiente érudition. Il n'est guère d'aspect du protochristianisme qui n'ait été déjà abordé dans un article ou un ouvrage: biographies, pratiques religieuses, rapports entre le christianisme et traditions japonaises etc... En plus, les administra ...; [Leggi tutto...]
L'article présente en bref un étude sur l'historiographie japonaise vis à vis de l'histoire du christianisme en Japon, appelé 'Kirishitan kenkyu' (Etudes sur les premier chrétiens du Japon). Ces études sont une démonstration magistrale d'une patiente érudition. Il n'est guère d'aspect du protochristianisme qui n'ait été déjà abordé dans un article ou un ouvrage: biographies, pratiques religieuses, rapports entre le christianisme et traditions japonaises etc... En plus, les administrations locales des régions qui constituaient autrefois les grands foyers du christianisme japonais, soit la région du Kyushu et celle de Kyoto-Osaka, n'ont pas manqué de développer dans leurs volumes historiques le thème du protochristianisme. Il y a en Japon des grands centres d'études kirishitan: L'Institut Historiographique de l'Université de Tokyo, L'Université de Sophia (Jésuites) à Tokyo (qui publie les revues Monumenta Nipponica et Etudes sur les premiers chrétiens du Japon); la Bibliothèque de Tenri, rattachée à l'Université de Tenri. Outre ces diverses institutions, il y en a certaines qui se distinguent par leur volonté d'être un lieu de mémoire du premier christianisme: le Musée des chrétiens d'Amusaka de la ville de Hondo, qui se trouve sur l'une des îles qui participèrent à la grande révolte chrétienne de 1637-1638; le 'Centre pour la commémoration des 27 martyrs japonais de l'année 1597, à Nagasaki; et d'autres centres qui se trouvent dans des localités où vivaient les premiers chrétiens
Abstract/Sommario: Nel dossier compaiono i seguenti articoli: Le protestantisme en Afrique orientale: recherche sur quelques pionniers / M. Spindler (Luthériens et anglicans entamèrent dès le 17. siècle une mission auprès de l'antique Eglise éthiopienne. La première équipe luthérienne arriva en 1632 avec Peter Heyling, de Lubeck. Au 19. siècle, la mission anglicane alliée à la Mission de Bâle, luthéro-réformée, envoya en 1830 un pasteur suisse, Samuel Gobat, préparant la voie aux Allemands qui, à partir ...; [Leggi tutto...]
Nel dossier compaiono i seguenti articoli: Le protestantisme en Afrique orientale: recherche sur quelques pionniers / M. Spindler (Luthériens et anglicans entamèrent dès le 17. siècle une mission auprès de l'antique Eglise éthiopienne. La première équipe luthérienne arriva en 1632 avec Peter Heyling, de Lubeck. Au 19. siècle, la mission anglicane alliée à la Mission de Bâle, luthéro-réformée, envoya en 1830 un pasteur suisse, Samuel Gobat, préparant la voie aux Allemands qui, à partir de 1837, marquèrent un tournant dans l'exploration et l'évangélisation de la région entre Zanzibar et le Kilimagiaro: Krapf, Rebmann, Isenberg, Ehrhardt); Etat et conversion au Buganda(1875-1900): Politique et héros missionnaires dans un grand royaume est-africain / H. Médard (Le Buganda, l'un des grands royaumes de l'Afrique des Grands-Lacs, constitue un succès pour les missionnaires, soit protestants que catholiques, du 19. siècle. Grâce au pères Blancs et aux britanniques protestants (CSM) et à leur convertis dans la politique locale a eu lieu la conversion en masse des Ougandais. Deux missionnaires émergent: Siméon Lourdel (Chez les Pères Blancs) et Alexandre Mackay (à la CMS). Ils reflètent à la fois le nouveau souffle missionnaire de la fin du 19. siècle, mais également les différences entre l'imaginaire catholique et protestant quant aux vertus qu'ils prêtent à leurs héros); Le père Alexandre Le Roy, missionnaire au Zanguebar 1881-1892 / B. Ducol (le p. Ducol, spiritain, dans sa correspondance et ses nombreuses publications, donne un témoignage de son oeuvre missionnaire: à l'image de ses confrères spiritains son apostolat est axé sur le rachat des esclaves et leur baptême, la constitution d'orphelinats, puis de villages chrétiens, véritables pépinières pour l'évangélisation de l'intérieur du continent. Voyageur infatigable (son ascension au Kilimandjaro est remarquable), mais aussi intellectuel soucieux de faire connaître cette région à la France. Il se révèle un observateur ethnographique du monde africain et un passionné des sciences naturelles: d'où ses nombreux écrits, récits de voyages et travaux scientifiques illustrés, ses recherches linguistiques et ses publications en swahili, à l'aide du p. Sacleux); Ushirombo: religion et politique dans une mission tanzanienne au 19. siècle / F. Nolan (au centre-ouest de la Tanzanie dans la région de Ushirombo, les Pères Blancs ont fait une tentative d'instauration d'un royaume catholique au 19. siècle. La chefferie de Ushirombo était auparavant prospère grâce au commerce de longue distance entre la côte et les territoires au nord du Buganda, mais l'activité commerciale a rapidement décliné avec l'imposition des frontières coloniales. A leur arrivée, les Pères Blancs ont offert leur protection face aux guerriers ennemis et ont fourni des emplois alternatifs en investissant de substantielles ressources matérielles dans un grand programme de construction. Dans un premier temps il y eut un grand nombre de convertis, mais le bouleversement des traditions, la récession et l'émigration des jeunes ont fini par renforcer les conservateurs plus âgés qui regrettaient l'âge de l'or); Les constructions missionnaires catholiques en Tanzanie avant 1914 / P. Blanchard (La construction de stations de missions était l'une des premières activités des missionnaires en Tanzanie: d'abord il s'agissait de constructions provisoires, mais dès que les finances le permettent, leur inspiration se trouvera alors dans une architecture d'importation); Charles Sacleux (1856-1943) fondateur des études swahili en France / A. Ricard (Charles Sacleux, missionnaire spiritain à Bagamoyo puis à Zanzibar a entrepris des travaux lexicographiques sur le swahili qui servent encore aujourd'hui de référence, notamment dans le domaine de la dialectologie)); Media chrétiens en Afrique de l'Est / AA. VV. (à travers l'histoire des médias chrétiens en Afrique de l'Est sont analysées les relations entre l'expansion des Eglises chrétiennes et leur utilisation des médias. Les missions sont les premières à introduire la presse écrite dans la sous-région à la fin du 19. siècle. Avec le contrôle de l'audiovisuel, ce médium est privilégié par les Eglises jusqu'aux années 1990. La multiplication des médias privés permet aux Eglises pentécôtistes et évangéliques un grand développement)
Abstract/Sommario: Le père Yves Bertrais est une personnalité inséparable de l'histoire contemporaine du peuple hmong (Laos), auprès duquel il a vécu pour 50 ans. Décidé à faire la connaissance de ce peuple, de paysans animistes, rudes montagnards d'origine sino-tibétaine, dès qu'il arriva au Laos en 1950, il se déplace tout de suite près d'un village hmong à 1400 mt sur la chaine des Gaurs. Il vit de leur hospitalité et s'immerge totalement dans cet univers culturel et religieux. Bien vite les Anciens l ...; [Leggi tutto...]
Le père Yves Bertrais est une personnalité inséparable de l'histoire contemporaine du peuple hmong (Laos), auprès duquel il a vécu pour 50 ans. Décidé à faire la connaissance de ce peuple, de paysans animistes, rudes montagnards d'origine sino-tibétaine, dès qu'il arriva au Laos en 1950, il se déplace tout de suite près d'un village hmong à 1400 mt sur la chaine des Gaurs. Il vit de leur hospitalité et s'immerge totalement dans cet univers culturel et religieux. Bien vite les Anciens l'adoptent dans la communauté, en lui donnant le nom de Txiv Plig "père des âmes ». Grâce à ses études, pour la première fois le peuple hmong voit se dessiner son alphabet. Bien qu'il ne fait pas de prosélytisme, son premier converti réclame de pouvoir lire les récits du Christ dans sa propre langue. Le p. Bertrais compose son premier catéchisme pour un petit groupe de hmong. Dès lors, le p. Bertrais réalise plus d'une centaine d'ouvrages: textes hmongs pour les hmongs pour leur alphabétisation et perpétuation de leur patrimoine culturel (dictionnaires, grammaires etc.) mais aussi des milliers de pages où il a récolté les traditions orales de ce peuple, puis des petits ouvrages d'instruction de base, de pastorale et la traduction de la Bible, finalisée en 1975. Suite à son départ forcé du Laos, à la suite de changements politiques qui avaient causé l'exode de plus de 100 mille hmongs et le départ des missionnaires, il s'installa en Thaïlande, à la suite des réfugiés Hmong. Il continua son oeuvre ethnologique mais aussi de soutien des communautés hmong dans le monde. Son oeuvre missionnaire était une véritable ruche pour l'Eglise auprès des hmongs