Abstract/Sommario: Les Bijagó croient que si un homme termine son chemin initiatique, après sa mort, l'esprit (orebok) gagnera un lieu dit anarebok (le monde des ancêtres), d'où il sera source d'une nouvelle naissance. Un homme mort avant d'être initié, ne peut pas gagner l'anarebok, et son orebok restera rôder et souffrir sur la terre. Seulement les femmes ont le pouvoir de ramener l'ordre; possédées par les arebok de ces morts, elles accomplissent des situels appelés manras arebok. A traver des femmes ...; [Leggi tutto...]
Les Bijagó croient que si un homme termine son chemin initiatique, après sa mort, l'esprit (orebok) gagnera un lieu dit anarebok (le monde des ancêtres), d'où il sera source d'une nouvelle naissance. Un homme mort avant d'être initié, ne peut pas gagner l'anarebok, et son orebok restera rôder et souffrir sur la terre. Seulement les femmes ont le pouvoir de ramener l'ordre; possédées par les arebok de ces morts, elles accomplissent des situels appelés manras arebok. A traver des femmes bijagó, les hommes morts franchient les étapes initiatiques qu'ils n'ont pu franchir de leur vivant, et obtiennent la possibilité de revenir à la vie. La femme bijagó est la nécessaire intermèdiaire entre le monde des vivants et celui des morts et permette donc le cycle des arebok entre les deux mondes, c'est-à-dire le cycle de la vie