Abstract/Sommario: Au Népal on a renvoyé sine die l'élection de l'Assemblée constituante eprevue le 22 novembre 2007. En novembre 2006 un accord de paix avait mis fin à une décennie de guerre civile qui avait causé la mort de 13.000 civiles et mettait aux proses le Partit communiste népalais maoiste et les forces de l'ordre dirigées depuis le palais royal. Le gouvernement intérimaire (composé de membres du PCNM) s'empressa dediminuer l'influence du roi au Népal. Ainsi le monarque cessait d'être le comman ...; [Leggi tutto...]
Au Népal on a renvoyé sine die l'élection de l'Assemblée constituante eprevue le 22 novembre 2007. En novembre 2006 un accord de paix avait mis fin à une décennie de guerre civile qui avait causé la mort de 13.000 civiles et mettait aux proses le Partit communiste népalais maoiste et les forces de l'ordre dirigées depuis le palais royal. Le gouvernement intérimaire (composé de membres du PCNM) s'empressa dediminuer l'influence du roi au Népal. Ainsi le monarque cessait d'être le commandant en chef des armées et toute référence au roi fut supprimée desadministrations et des insitutions. Par ailleurs, le Népal cessa d'être un royaume hindou, le gouvernement annonçant la séparationsdesEglises et del'Etat. L'auteur du dossier propose un étude divisé en trois parties. En premier lieu, une histoire de la révolution qui a vu la monarchie fondé en 1769 céder le pas face à une insurrection maoiste qui est devenue, notamment, le héraut de la defense des minorités ethniques. Une seconde partie est conscrée à l'analyse de la "question ethnique" au Népal, dans pays marqué, tant socialement que politiquement, par la domination des hautes castes hindoues sur les autres membres de la société. Enfin, une troisième partie pour étudier la place de la religion dans ce royaume qui, jusqu'à décembre 2006. était officiellement un royaume hindou. L'article parle aussi de la petite minoritè chrétienne et de la porté de la liberté de religion accordée en 1991. Les cathoiques figurent parmi ceux qui, en tant que minoritè religieuse, endurèrent le plus d'épreuves de lapart du parti maoiste. Dans la pluspart des cas, les maoistes s'en prirent aux écoles privées tenues par les catholiques