Abstract/Sommario: LA charia occupe une position fondementale dans la définition et le devenir de la République islamique d'Iran. L'intellégibilité même du mouvement réformiste qui boulverse depuis plusieurs années le pouvoir en place passe, entre autres, par la compréhension du statut de la charia dans les lois et les institutions iraniennes de ces duex dernières décennies.On assiste au développement d'un courant de pensée au sein de l'intelligentia musulmane, notamment auprès de la jeunesse, sans lais ...; [Leggi tutto...]
LA charia occupe une position fondementale dans la définition et le devenir de la République islamique d'Iran. L'intellégibilité même du mouvement réformiste qui boulverse depuis plusieurs années le pouvoir en place passe, entre autres, par la compréhension du statut de la charia dans les lois et les institutions iraniennes de ces duex dernières décennies.On assiste au développement d'un courant de pensée au sein de l'intelligentia musulmane, notamment auprès de la jeunesse, sans laisser indifférents les étudiants des écoles théologiques de Qom: ce sont eux qui ont nourrit le mouvement de réforme à la tête duquel se trouve le Président Khatami. L'A, se penche sur l'histoire de la charia, avant e après la Révolution de 1979. Peu après la évolution, la réislamisation du droit devient une réalité effective. Bientöt on arrive à des dissensions entre l'Assemblée islamique et le Conseil de suerveillance, qui est composé d'une délegation de 'faqih' et qui est chargé de veiller à la conformité des lois à l'Islam et à la Constitution. Deux grands courantes tendent ainsi à se détacher: l'un partisan de la charia traditionnelle, l'autre favorable à une charia dynamique. Dans les dernières années un courant critique et historique vis à vis de la charia prend vigueur: la charia , selon eux, a été crée par l'homme. En plus que l'ayatollah Khomeiny aavait déjà légalisé par des fatwa des pratiques autrement interdites par la charia 8telles que la musique et le jeu d'échec). L'échec de la République islamique, tant d'un point de vue politique que juridique a crée des nouvelles exigeances pour ceux qui, conscients des dangers qui pèsent sur la religion, sont amenés, jour après jour, à redefinir le statut de l'islam en société et à revoir les ordres de priorité