Abstract/Sommario: Les musulmans sont divisés en communautés séparées qui se combattent parfois âprement. Mais si les années récents ont vu surgir une recrudescence d'évènements violents entre ces "frères séparés" elles ont aussi connu les débuts d'une quête du rapprochement -taqrib- entre factions et communautés. En particulier l'A. souligne les points suivants: ponints de divergence entre le Sunnisme et le Chi'isme; les initiatives du taqrib au 20. siècle: du réfromisme à nos jours; les instances prin ...; [Leggi tutto...]
Les musulmans sont divisés en communautés séparées qui se combattent parfois âprement. Mais si les années récents ont vu surgir une recrudescence d'évènements violents entre ces "frères séparés" elles ont aussi connu les débuts d'une quête du rapprochement -taqrib- entre factions et communautés. En particulier l'A. souligne les points suivants: ponints de divergence entre le Sunnisme et le Chi'isme; les initiatives du taqrib au 20. siècle: du réfromisme à nos jours; les instances principales (Jama'at al-taqrib bayna l-madhahib al-islamiyya -association pour le rapprochement entre les écoles juridiques islamiques, créé au Caire en 1974), al-majma al-alami li -taqrib bayna l-madhahib al-islamiyya - fondée en 1990 ressort de la révolution khomeiniste de 1979 avec le but le exporter l'esprit de la révolution iranienne et sortir l'Ian de l'isolement; Quelques principes du taqrib : tolérance de l'islam, rapprocher les écoles et non de les supprimer ou de les unifier, acquérir unemeilleure connaissance mutuelle, unicité de l'Islam, on cherche lerapprochement avec les duodécimains et les zaidites, pas avec les ghulât ismailites, bien distinguer la religion de la politique qui est responsable des divisions. En guise de conclusion, l'A. observe que les troubles qui secouent le Moyen-Orient rende difficile tout prognostique. De même deux faits tendent à s'imposer: la montée en puissance du Chi'isme, ayant pour la première fois accès au pouvoir en Iraq et devenu majoritaire parmi les confessions religieuses en Liban et une politisation croissante du débat, alors que les questions proprement religieuses passent au deuxième plan