Abstract/Sommario: La création d'un Service Chine MEP a été décidé en 1980 pour reprendre les contacts avec les chrétiens de Chine en développant l'information, les échanges, les soutiens divers. Le nouveau 'Service Chine' n'est en effet que la reprise d'une mission qui occupa toujours une place centrale dans les objectifs des MEP. En 1983 l'Association Relais France-Chine est fondée à Paris par le p. Richard: elle assure une attention particulière aux étudiants chinois en France. A partir de 1985, Pari ...; [Leggi tutto...]
La création d'un Service Chine MEP a été décidé en 1980 pour reprendre les contacts avec les chrétiens de Chine en développant l'information, les échanges, les soutiens divers. Le nouveau 'Service Chine' n'est en effet que la reprise d'une mission qui occupa toujours une place centrale dans les objectifs des MEP. En 1983 l'Association Relais France-Chine est fondée à Paris par le p. Richard: elle assure une attention particulière aux étudiants chinois en France. A partir de 1985, Paris prend la relève de Singapour pour la publication du bulletin français Zhonglian. En 1989 le service d'information des MEP se réorganise à Paris et Eglises d'Asie remplace les dossiers EFA. En plus, à partir de 1993 les MEP assurent la formation théologique de séminaristes chinois
Abstract/Sommario: Les débuts de la mission des MEP à Hong Kong, le 24 mars 1847, ont été guidés par un évêque MEP, Mgr Augustin Forcade, assisté d'une petite équipe de prêtres français. A Hong Kong les MEP avaient installé le siège de leur Procure Génerale. Les procures servaient de lien entre les MEP et l'épiscopat asiatique, recevaient les missionaires et les dirigeaient sur leurs missions respectives. Ces procures constituaient un petit réseau bancaire pour les missions. D'autres institutions des MEP ...; [Leggi tutto...]
Les débuts de la mission des MEP à Hong Kong, le 24 mars 1847, ont été guidés par un évêque MEP, Mgr Augustin Forcade, assisté d'une petite équipe de prêtres français. A Hong Kong les MEP avaient installé le siège de leur Procure Génerale. Les procures servaient de lien entre les MEP et l'épiscopat asiatique, recevaient les missionaires et les dirigeaient sur leurs missions respectives. Ces procures constituaient un petit réseau bancaire pour les missions. D'autres institutions des MEP à Hong Kong sont le Sanatorium de Béthanie et l'ensemble du Centre Spirituel-Imprimerie de Nazareth, qui ont apporté une certaine contribution à la construction de Hong Kong comme ville internationale
Abstract/Sommario: Jean Basset entre aux Missions Etrangères a 21 ans et il s'embarque pour l'Asie en 1685. Il travaille en Chine. Dans la région du Sichuan , abandonnée depuis longtemps, il recommence le travail d'évangélisation. Son premier néophyte est un lettré nommé Jean Xu en 1703. La "Querelle des rites" en 1707 pèse lourdement sur le travail missionnaire, avec l'opposition de l'empereur au travail des missionnaires et à leur présence en Chine, faute d'un certificat (le piao). Dans son Avis sur la ...; [Leggi tutto...]
Jean Basset entre aux Missions Etrangères a 21 ans et il s'embarque pour l'Asie en 1685. Il travaille en Chine. Dans la région du Sichuan , abandonnée depuis longtemps, il recommence le travail d'évangélisation. Son premier néophyte est un lettré nommé Jean Xu en 1703. La "Querelle des rites" en 1707 pèse lourdement sur le travail missionnaire, avec l'opposition de l'empereur au travail des missionnaires et à leur présence en Chine, faute d'un certificat (le piao). Dans son Avis sur la mission de Chine (1702), le p. Basset souligne l'avantage que la traduction de la Bible apporterait à l'évangélisation, pour mieux pouvoir rejoindre la population chinoise sans l'obligation d'instituer des écoles pour leur apprendre le latin, la philosophie, la scolastique etc.. Les "Avis" de Basset ne semblent avoir reçu aucun écho favorable, ni à Paris, ni à Rome. Pour cela Basset décide à entreprendre lui-même la traduction de la Bible, à l'aide de son premier néophyte, Jean Xu.. Le manuscrit demeure inachevé à la mort de Basset, puisque la traduction s'est arrêté à la fin du premier chapitre de l'épître aux Hébreux. Probablement le manuscrit demeure à Canton un certain temps: un certain John Hodgson en découvre un exemplaire en 1737, le fait copier et le présente à Hans Sloane, membre de la Royal Society, qui envoie la copie au British Museum de Londres en 1739 (où elle se trouve toujours). Le manuscrit Sloane ne comporte qu'une harmonie des quatre évangiles séparés. Au début du 18. siècle, au moins un autre exemplaire de la traduction de Basset demeure en Chine entre les mains des MEP. En 2006 un manuscrit de la traduction de Basset à pu être retrouvé à la bibliothèque Casanatense de Rome par Jean-Baptiste Itçaina: ce manuscrit est le seul qui comporte une traduction des quatre évangiles au complet et il est raisonnable de supposer que la traduction est due à Basset lui-même